Jean Bouchaud (13.02.1921 – 15.05.1944) Retour
13 Février 1921 Naissance
à 22h00 dans la commune de La Péruse – Charente, lieudit « Les maisons
Neuves ».
Année
scolaire
1936-1937 Elève
à l’ « Ecole hôtelière de Paris », 26 rue Guyot Paris 17ème.
Aujourd’hui devenue l' « École hôtelière de Paris Jean
Drouant », rue Médéric (la rue Guyot a été renommée après la libération).
Ecole inaugurée en 1936 par Albert Lebrun, président de la république.
23 Juin
1937 Carte d’élève établie
par l’école hôtelière (document recto/verso).
16
Juillet 1937 Photo de Jean
prise à Châtelguyon, station thermale d’Auvergne, en tenue professionnelle
(Stage ou boulot d’été ?).
Juin 1940 Photo de Jean
et collègues à l’hôtel Lancaster.
15 Juin 1940 Photo de Jean
avec groupe d’amis en sortie vélo et tandem à Chatillon-sur-Loire.
20 Juin
1940 Carte d’identité
établie avec profession : Employé
d’hôtel (document
recto/verso).
Note : Année de naissance 1921 maquillée
en 1924
13 Octobre 1941 Carte d’identité validée par Préfecture
de Police.
24 Mars 1942 Courrier
envoyé d’Allemagne par Alfred Grätz, ancien collègue du Lancaster.
15 Avril 1942 Second
courrier envoyé d’Allemagne par Alfred Grätz
Mai 1942 Photo
de Jean
à l’hôtel Lancaster
2
Juin 1942 Etablissement
Carte de Vêtements et d’articles textiles avec profession : Commis d’étage (document recto/verso).
9
Juin 1942 Validité carte
de Tabac renouvelée. Echéance suivante prévue en Février 1943.
23
Août 1942 Photo de Jean
en groupe lors d’une fête familiale à Angoulême (Mariage ?)
??/ ??/1942
ou 3 Départ pour l’Allemagne, direction
Oberhausen, usine GUTEHOFFNUNGSHUTTE (code GHH). Cette entreprise de sidérurgie
existe toujours.
23
Juin 1943 Convoqué ce jour
pour une visite médicale à Oberhausen
3
Juillet 1943 Emission en
Allemagne du billet retour Paris Nord vers Oberhausen. Billet valable un mois.
5
Juillet 1943 Certificat de
congés établi du 6/7 au 12/7 1943 à Oberhausen pour un séjour à Paris.
5 Juillet 1943 Papiers provisoires
établis (VORLAUFIGER FREMDENPASS 1 2 3 4 5
) avec visa de sortie pour la France. Profession indiquée : Elektriker
7 Juillet 1943 Achat d’une paire de chaussures à
la préfecture. Obtention d’un vêtement de travail par le Service de la main
d’œuvre française en Allemagne (Paris) (document recto/verso).
13 Juillet 1943 Achat d’un
costume et d’une couverture à la mairie de Drancy (document recto/verso).
14 Juillet 1943 Réponse
négative de X Ramat à la demande de François Bouchaud (son filleul et cousin)
d’héberger Jean à Rouffignac (Commune de Saulgond 16).
Juillet 1943 Jean rejoint les maquis de
Dordogne-Nord (Brigade
RAC).
15 Mai 1944 Jean est
assassiné par des miliciens à Sarlande (24).
15 Janvier 1945 Citation
à l’ordre de la division par le colonel Adeline.
Archives nationales sur GUTEHOFFNUNGSHÜTTE
104 AQ
Niveau de description : fonds
Dates extrêmes : 1941-1944
Importance matérielle : 2 unités documentaires
Modalités d'entrée : dépôt du ministère des Finances, Délégation du
contrôle et des enquêtes économiques (1953)
Conditions d'accès : communicable sur autorisation
Instrument de recherche : inventaire par G. Beaujouan
Historique
de la conservation
Les archives des Gutehoffnungshütte (entreprise sidérurgique d'Oberhausen) ont
été recueillies après la Libération.
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Gutehoffnungshütte, entreprise sidérurgique (Oberhausen). Correspondance,
commandes et divers. http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/lettreg.html |
Archives Gutehoffnungshütte :
D’autres
entreprises sidérurgiques allemandes possèdent également leur propre service
d’archives, telles que Rheinmetall (Düsseldorf) ou le groupe Haniel
(Duisburg-Ruhrort et Oberhausen pour la Gutehoffnungshütte).
15 Septembre 1944
En réalité, beaucoup d’arrestations
correspondent à des rafles de représailles orchestrées par la police allemande
contre les travailleurs étrangers en réaction à l’augmentation des actes
anti-allemands. Elles visent alors tous les travailleurs français d’un camp
qu’ils en soient ou non les auteurs. Le 15 septembre 1944, par exemple, tous
les Français des aciéries Gutehoffnungshütte à Oberhausen( Ruhr ) sont arrêtés
dans leur camp d’habitation. Beaucoup avaient participé au ralentissement de la
production et à des sabotages, mais cette opération semble avoir été déclenchée
après que trois SS français aient été, quelques jours plus tôt, molestés par
quelques compatriotes lors d’une réunion de propagande. Au total, au moins 80
Français sont transférés à Sachsenhausen quelques jours après leur arrestation.
Extrait de B U L L E T I N T R I M
E S T R I E L D E L A
F O N D A T I O N A U S C H W I
T Z | N O 9 4 – J A N V I E R - M A R S 2 0 0 7 Les
Français arrêtés au sein du Reich
http://users.skynet.be/bs136227/src2/Bulletin/94_a.pdf
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Commune : St-Yrieix-la-Perche |
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Activité : Anciens combattants |
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+ d'infos : |
Bataillon Violette |
M. TENANT de la TOUR |
+33(0)5-53-52-60-21 |